Dès l’automne, nous avions guetté l’apparition des premières rosettes
En fin d’hiver, nous avons vu s’étirer les futures hampes florales.
Le printemps est la saison d’observation des différentes fleurs.
L’été arrive tout juste que vient la fin du cycle visible pour les espèces le plus précoces.
Plus que toute autre plante, l’orchidée vit entre visible et invisible.
Généralement la floraison s’effectue du bas de la hampe vers le haut. Il en va de même pour la « fanaison ». Les premières fleurs ont séché quand s’épanouissent celles du sommet.
Au fil de l’avancement du temps, il est possible d’observer les ovaires qui gonflent après avoir été fécondés. Certains, à défaut d’avoir été fécondés commencent à se dessécher.
Un jour, il ne reste plus que des enveloppes vides, les graines se sont envolées, d’autant plus loin que des conditions météorologiques sèches se sont alliées aux vents pour assurer un transport efficace.
En l’absence de tonte et/ou de piétinement, la hampe totalement sèche et vidée de ses graines peut persister longtemps. Parfois l’observateur averti peut ainsi deviner la présence de la vie en train de s’activer sous terre.
C’est l’ensemble de cette histoire, de l’invisible au visible puis du visible à l’invisible, qui est tout à fait fascinante à l’image de chacune des histoires de cycle de vie.
Maintes fois, j’ai écrit sur mes blogs que le jardin et la natures sont comme autant de livres de philosophie grand ouverts, que les faits divers observables au quotidien sont à l’image de ceux propulsés sur les écrans, ces derniers étant beaucoup moins indispensables à l’apprentissage de la Vie que l’observation de celle-ci directement sur le terrain.
Les ultimes phases du cycle visible
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