Je sais pas vous mais ce genre de « chaine » me met mal à l’aise, certainement en raison des « injonctions paradoxales like » qu’elle contient.
Jusqu’ici j’ai joué la rebelle, soit en ignorant ces « jeux » de mes « amis » facebookiens soit en répondant un truc et toujours sans « prendre le temps » de « copier » le texte sur « ma » page!
Pfffff
Notez le nombre de guillemets nécessaires pour souligner la relativité des mots utilisés.
Bref.
Désormais, je mettrai le lien de ce billet en « réponse » lorsque j’aurais lu une publication sans photo, Ce sera « mon » acte pour « montrer » que je l’ai bien lu comme l’exige la première injonction, précisant que « c’est l’idée », donc l’objectif du message.
C’est que je n’ai pas envie de finir « brève expérience sociale »!
Moi qui suis une non-collectionneuse « d’amis facebook »,
Moi qui suis la première à regretter les « partages sporadiques » qui ne racontent rien
Moi qui prends TOUJOURS le temps de lire.
Moi… je n’ai aucune envie de me sentir jugée… par… un texte qui fait surface ici et là de temps en temps poussé par une mystérieux tempo.
Alors, je mettrai ce lien.
Car je lis.
En avançant dans le texte,
J’arrive à l’injonction suivante : « je veux » dit le texte!
Wahoooooo, ça rigole pas.
« Je veux que TU fasses un commentaire sur MOI »
Oups… « réunion entre amis » c’était écrit en préambule…
Ben dis donc, les réunions entre amis avec des tututu dois faire pour et moimoimoi, c’est particulier quand même.
A moins que ce ne soit révélateur de ce qu’est devenue « l’amitié » à force d’être nommée à tort et à travers, un peu à l’image du verbe aimer dans « La grammaire est une chanson douce » D’Erik Orsenna.
Mais ce n’est pas fini.
Encore une injonction : si tu fais la même chose que moi, je ferai la même chose que toi…
On se croirait dans la cours de récréation de l’école primaire, vous ne trouvez pas?
Et arrive, la merveilleuse chute qui rend fou.
Oui pour finir!
Car j’ai été sage jusque là, j’ai suivi « l’idée » du départ, j’ai lu jusqu’au bout un texte sans photo.
La récompense?
Ben y’en a pas.
Pire, si je ne réponds pas à l’injonction n°2, le texte affirme que je vais tout faire foirer.
« Ruiner l’expérience »
Quoi?
C’était une expérience?
Et moi je vais la ruiner?
En fait j’ai rien compris.
Pas la peine de dire merci, merci de quoi, merci de qui!
En fait j’ai pas le temps, je ne suis définitivement qu’une « brève expérience sociale » et une solitaire, une vieille ronchon qui ne comprend rien aux « réunions entre amis ».
Allez, je sors.
Bizzzz
PS : « injonction paradoxale like » c’est comme « morphine like » c’est un truc dangereux bien que la composition paraisse plus anodine que « injonction paradoxale » ou « morphine »
😀
Hum…
Je n’accroche vraiment pas du tout aux chaînes en tout genre. Si j’ai un peu de temps à passer sur FB, je prends ce temps pour lire ce que le « fil des actualités » a à me proposer. Avec ou sans photo, là n’est pas le sujet.
J’ai aussi arrêté de pointer les incohérences ou les partages faits à la va-vite, sans avoir pris la précaution de savoir si ce qui est partagé est vrai… ou complètement faux !
Parfois, FB est une bien étrange fenêtre sur le monde 🙂
Une bien étrange fenêtre sur le monde?
Peut-être tout simplement une véritable fenêtre sur la réalité de notre société, de nos conduites sociétales, de la place que nous occupons dans le monde?
Ce qui est certain, c’est que quoiqu’ils racontent, les réseaux sociaux parlent très précisément à chacun de ce qu’il est réellement. Il est cependant nécessaire d’écouter 😉
C’est sûrement que je ne vois du monde qui m’entoure que ce que j’ai envie de voir 🙂 Et que parfois, regarder Facebook me rappelle que mon champ de vision sur le monde est étriqué 😀
Je ne suis pas certaine de bien comprendre la phrase « Ce qui est certain, c’est que quoiqu’ils racontent, les réseaux sociaux parlent très précisément à chacun de ce qu’il est réellement. » : je doute que ce que chacun montre sur les réseaux sociaux soit ce qu’il est réellement. Je montre une très faible partie de moi sur FB, et principalement en réactions ou en commentaires. Est-il possible de me définir entièrement au travers de cela ?
Hé, hé… Parce que c’est toi 😉
J’ai écrit précisément la phrase que tu as recopiée : « Ce qui est certain, c’est que quoiqu’ils racontent, les réseaux sociaux parlent très précisément à chacun de ce qu’il est réellement. » Je l’ai écrite en pesant les mots, tu imagines 🙂
Je suis d’accord avec toi : chacun publie ce qui lui parait important à publier, en quantité comme en « qualité ». Et je suis tout à fait d’accord avec toi quand tu poses la question de la définition ainsi affichée.
Qu’avais-je donc écrit?
Ah oui : quoiqu’ils racontent (c’est à dire quoique les gens publient et quelle que soit la vision, l’interprétation, l’intérêt que j’en retire, moi-je, quelles que soient les pubs qui défilent, quels que soient les « amis FB » auxquels je suis ou non « abonnée », etc…) les réseaux sociaux me parlent au sujet de ma propre personne bien réelle. En effet il y a ce que je vois toujours, ce que je vois « par hasard », ce que je juge détestable ou appréciable, ce qui me titille, aiguisant une émotion ou une autre, etc… un peu (beaucoup) comme le ferait un reflet dont je ne pourrais pas me détourner, et qu’est-ce qu’un reflet sinon une image réfléchie d’une existence bien palpable? 🙂
Evidemment que ce que je publie ne parle que de la partie immergée de l’iceberg « joelle ».
Mais, ce qui parle lorsque je passe et/ou survole sur FB, ce qui parle si je suis attentive, c’est le reflet très précis de la partie cachée… du même iceberg!
🙂
Est-ce plus lumineux?
en fait, c’est un jeu perdant/perdant : tu joues tu perds, tu ne joues pas tu perds !!!
Moi aussi j’ai du mal avec les messages types chaines… Moi aussi je fais ma rebelle, même si je lis : je fais comme bon me semble. Etre pris au piège par des mots qui n’ont souvent aucune valeur, comme le sont souvent ceux qui sont postés sur les réseaux, je ne comprends pas…
Peut-être ne suis-je pas de ce monde en fait… Parfois je m’interroge…
Comme ça me fait plaisir de te lire chère amie.
Oui, ce monde est étrange.
Je me demande aussi où me placer et je le fais dans l’instant même où je pense que ce fut de tout temps une question.
Il est probable que le fait d’être plongé quotidiennement dans un univers tellement éloigné du « sens » basique de la Vie contribue à favoriser une certaine allergie ; de ces allergies qui « naissent » avec « trop »!