Mes pensées sont comme la forêt, elles laissent émerger de grands arbres et donnent naissance à d’inextricables fourrés remplis de questions.
Les questions qui s’égrainent mettent en germination les questions à venir.
Parfois, comme ce matin, il y a un arbre qui cache la forêt.
Ou deux.
Par quel mystère? je ne sais pas.
Ce matin, après une courte nuit particulièrement lumineuse, deux grands hommes se sont invités dans mes pensées.
Ces deux là restent tellement liés dans mes souvenirs que je suis absolument incapable de remémorer le nom des « autres », ceux qui m’écrasaient de toute leur hauteur lorsque je fus invitée dans leurs discussions.
Aujourd’hui encore, je me demande par quelle grâce je me suis retrouvée à leurs côtés.
Ces deux là sont reconnus en temps que « grands hommes ».
Ils sont partis l’un après l’autre en novembre et en décembre 2000.
Nous sommes en 2017… Le temps a coulé si vite.
Ces deux là avaient en commun une douloureuse quête d’absolu. Douloureuse, ainsi la ressentais-je dans l’âge où je les ai connus.
L’un était protestant, l’autre catholique.
Quelle aventure!
J’ai hâte de prendre le chemin des vacances et de cheminer toujours plus loin.