Désespérance again

En marge 18

 

Il fait un temps magnifique.

J’ai transféré mon « bureau » dans le jardin afin de ne pas perdre une miette de soleil et j’ai bossé, j’ai travaillé.

 

Hier soir je cherchais qui pourrait m’accompagner pour passer de l’autre côté de la désespérance.

 

Car il est un fait que je ne sais plus où j’en suis. Le nez dans l’ouvrage, je ne vois plus rien. L’objectivité n’existe plus du tout et je balance entre le plaisir de lire de belles phrases et le désespoir du vide, de l’absence de matière de la réalité d’un style sans brillance.
A cette heure, je suis comme les enfants qui avaient un beau dessin dans la tête et qui regardent le résultat de leurs gribouillages sur le papier…. (ca vous rappelle quelque chose ? )

 

J’ai une amie sage. Une amie sage-femme.

Elle a accepté de me tenir la main sur cette dernière longueur. Je lui ai envoyé l’ensemble afin qu’elle me donne son sentiment de sage-femme. Ca passe ou ça passe pas?

Maintenant j’attends. J’ai confiance en elle, elle saura me dire.