Déesse 13
Et voilà 2011.
Nous n’écrivons plus la date avec les mêmes chiffres depuis un peu moins de deux semaines. Sur le calendrier, les jours de janvier ont refait leur apparition. Dans le jardin, les hellébores montrent leurs corolles blanches. Depuis hier, les magasins vendent au juste prix ce qu’ils n’ont pas vendu « trop cher » les mois passés. La vie suit son cours, il est fait de répétitions toutes neuves…
Dans certains pays, les femmes tracent des signes, en tissent les tapis, en rougissent leur mains et transportent ainsi une magie proprement féminine qu’il est vain de décrypter, mais qui est là, belle et bien. Leur présence peut attiser l’imagination et permet toutes sortes d’interprétations.
Les jugements peuvent fuser et différer, ce n’est qu’une question d’époque, de météo et de personne…
Toutes aussi sybillines sont les photos que j’ai enfin découvertes. Je les attendais depuis un moment. Nul doute qu’elles vont raviver l’inspiration que les trop courtes journées d’hiver ont racorni. Je me demande quelle sera l’heure de la naissance de ce prochain livre. Ce sera probablement après les courtes nuits de juin.
Pourquoi?
Parce que les nuits de juin…
« La rumeur îlienne aimait s’emparer de ses absences afin de les broder d’imaginations débordantes. »