Déesse 9
Aujourd’hui dimanche, aucune activité physique n’était programmée.
J’ai fait deux pains, dont un farci aux noix.
J’ai transplanté la fougère capillaire qui était vraiment trop à l’étroit.
J’ai bu autant de cafés que d’habitude, comme d’habitude en les savourant.
La journée a été très calme. Ensoleillée.
Par petits morceaux j’ai écrit deux pages. Certaines phrases m’ont donné du fil à retordre. Il m’a fallu les plier, les déployer, les raccourcir, les rallonger puis les déplier afin qu’elles finissent par tenir debout…
Ce chapitre sera peut-être le centre de l’histoire. Il est difficile. C’est une histoire de femmes… J’ai appris aujourd’hui que je n’avais pas encore fais le tour de cette période. J’ai découvert un peu plus loin les paradoxes, le noir et le blanc, ce qui s’est dit et ce qui se dit…
Quelle aventure ! Que deviendra ce texte? Il est trop tôt pour en décider. Je traverse le temps d’Annette, passionnément…
« L’air automnal était doux, la lumière légère. Les esprits étaient fébriles. La nature était paisible. »