Archives de catégorie : Ingenerare

Ingenerare, la part du gâteau,
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Ingenerare, épilogue

Trois fois une semaine
Vingt et un jours

La lune fait le tour de la terre en 27 jours et huit heures

« En tamajaght, dans l’Aïr, les noms particuliers qui désignent les différents états de la lune, renvoient à la sémantique du corps féminin producteur de vie : la pleine lune se dit tekkar, elle est « enceinte » , car perçue comme celle qui, cycliquement et inlassablement, accouche de la vie, des itinéraires, des saisons. La lune est associée à l’organisation et à la régularité de tous les flux (temps, cours d’eau, lait, menstrues…). Quand la lune commence à décroître jusqu’à devenir une fine lame à l’horizon, on dit qu’elle est « élimée », « râpée » (takrad), terme associé à l’idée qu’elle a beaucoup travaillé. Enfin, le nom de Tayurt est rapproché de éwar : la « montée ». Quand la lune monte, c’est pour se mettre entre les hommes et le soleil. Lorsqu’elle arrive à l’horizon, au levant, elle est vue dans les représentations populaires comme une mère qui porte un fagot sur son dos. On pense que c’est pour cette raison qu’elle n’est pas éclairée : elle amène du bois afin d’allumer son feu. Il y a des nuits où elle « materne », d’autres où elle « sèvre » c’est-à-dire n’apparaît pas, d’autres où elle vient juste pour saluer et se retirer. Elle a cette image vivante de l’épouse-mère qui change et se renouvelle (titciwtcat) au fil des jours. Prise par ses activités, elle arrive souvent en retard au contraire du soleil (tefukt), toujours ponctuel. »
Hélène Claudot-Hawat, Lune chez les Touaregs. Encyclopédie Berbère, Aix-en-Provence IREMAM- MMSH, 2007, pp.4439-4441.

Je me suis lancée dans cette série de billets par jeu.
J’ai avancé avec plaisir.
Je termine.

Il y a des sujets bien trop gigantesques pour, ne serait-ce qu’imaginer, pouvoir en faire le tour.
Peut-être qu’un passant ayant lu l’intégralité de « ingenerare », cette prose tendue entre mes propres paradoxes, entre mon pragmatisme bien ancré et le besoin de décoller parfois, y aura trouvé un « juste milieu » qui pourrait constituer un point de départ vers de nouvelles questions.
Peut-être.
Je suis une personne qui doute.
Donc j’en doute
Résolument.

Joyeusement.

PS : Cet ensemble sans prétention fut cependant écrit avec attention, en prenant le temps long nécessaire à l’attention des mots posés, des images choisies, des citations, des liens proposés comme autant de sources et d’élargissements.
Je sais à quel point le temps court trop vite pour trop de personnes et je me situe depuis toujours à la marge, là où le flot s’écoule de manière « turbulente », les frottements exercés dans l’entre-deux (le courant central et la rive) imposant des contre-courants et même des tourbillons.
Je sais aussi que tous les cours d’eau finissent dans l’océan, chacun à leur façon.

Dans : « Eloge, à traits communs » 2008

Protégé : Ingenerare (21)

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