Avril 2022
Après l’expérience de Tenerife en février, il était clair que suivre la trace des orchidées sauvages pour découvrir (ou re-découvrir) une destination était un bon plan.
En avril, c’est sur l’île de Minorque que nous avons atterri.
Une fois encore j’avais préparé le voyage en cherchant quelques informations mais hélas, sans rien trouver de très précis.
Pour l’anecdote, la belle personne qui m’avait fourni des indications super précises au sujet des orchidées sauvages des Canaries partait la même semaine que nous en exploration sur une autre île des Baléares, il s’excusait en même temps de n’avoir aucune cartographie précise à me confier pour Minorque.
Je savais approximativement les espèces qui étaient en fleur ou sur le point de fleurir en cette saison et après avoir envisagé la géologie particulière de l’île, je partais néanmoins assez confiante : il était certain que nous allions pouvoir découvrir au moins quelques spécimens encore inconnus à mes yeux.
L’avion ayant décollé avant l’aube, nous sommes arrivés à l’appartement avant l’heure de récupérer les clés et une petite balade s’imposait afin de patienter.
Nous sommes partis à pied de l’hôtel, nez au vent, histoire de passer le temps.
A peine avions nous marché quelques centaines de mètres que j’interpelais Michel :
« Regarde, il y a des orchidées par ici! »
Et en quelques minutes, j’identifiais trois espèces présentes !
Sans chercher et loin d’un quelconque endroit réputé.
C’était une énorme surprise.
Une excellente nouvelle.
Et presque une déception en même temps car en l’absence de rareté, la recherche perd de son intérêt.
Je fus cependant ravie : sans aucun doute, Michel allait pouvoir utiliser au mieux son « réflex » et essayer d’exercer sans désespoir son oeil non averti.
Finalement, curieuse et gourmande j’ai chaque jour allongé la liste de ce que j’avais envie de voir, organisant les balades en comptant sur la chance pour au moins entrevoir les boutons d’une espèce en voie d’éclosion ou les ultimes fleurs des espèces en voie de séchage.
Et c’est un total de douze espèces qui se sont offertes à nos regards : Anacamptis pyramidalis, plusieurs pieds d’Himantoglossum robertianum à peine défleuris qui me ravirent, Limodorum abortivum, Neotinea conica, Ophrys balearica, Ophrys bombyliflora, Ophrys lutea, Ophrys speculum, Ophrys tendredinifera, Serapia Lingua Serapia nurrica et Serapia parviflora.
waouh les photos sont superbes ! et les orchidées tout autant !
Un grand merci pour ta visite!
A bientôt, une fois que j’aurai rédigé les fiches et posé de nouvelles photos.
🙂