L’hiver n’est officiellement pas terminé que le printemps s’annonce.
Les balades se trouvent un nouveau but : aller voir ce que les rosettes sont devenues.
Parfois, l’herbe ayant poussé il devient difficile de retrouver celles qui avaient été vues à l’automne, la patience reste de mise.
Et puis, au fur et à mesure de l’avancée du printemps tandis que sortent les rosettes des espèces le plus tardives (A.laxiflora suivi par Serapias et Epipactis), les hampes florales se laissent deviner faisant grandir l’impatience.
C’est un moment fragile où la promesse est présente mais encore incertaine.
La vie dans la nature est rude, tout peut arriver : aucune pousse n’est à l’abri ni d’un sanglier retourneur de sol ni d’un lapin gourmand.
A cette époque, pour les espèces les plus rares, celles que je suis avec la plus grande attention, une question demeure, lancinante : vont-elles réussir à achever leur cycle aérien?
Car non seulement j’ai envie de pouvoir les admirer fleuries mais en plus j’aime savoir qu’elles ont eu l’opportunité de laisser des graines s’envoler.
Les rosettes tiennent leurs promesses
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