Aucune image ne serait capable, à mes yeux, d’illustrer le propos qui suit.
Pas d’image aujourd’hui donc.
Pas plus d’étiquettes, seulement une valse
A trois temps
Production, valorisation, consommation.
Dater le premier temps de la valse est difficile
Et une fois que la musique est lancée, chacun des temps existe individuellement
Donc sans ordre.
Pourtant injonction il y a.
Sociétalement.
Eviter les étiquettes, tout le monde pareil
Donner une valeur, à chacun la sienne
Et ce qui me désole, c’est que « la normalité » permette de définir ce qui lui échappe
Tout en multipliant les définitions
Au point de rétrécir sa base et de disparaitre elle-même.
Car lorsque « la normalité » devient l’exception, elle n’a plus rien de normal.
Multiplier les étiquettes
Identifier des variations à la norme
C’est aussi annihiler la norme
En trouvant une étiquette pour chaque individu.
Et si chaque individu à l’étiquette
L’est pour obtenir une aide,
La norme deviendrait donc l’aide et la dépendance à l’aide
Chacun revendiquant le droit à être considéré
« Comme tout le monde »
Et le droit d’en avoir plus que la norme
Qui n’existe plus…
Allez, dansons maintenant!
La valse des étiquettes
Laisser un commentaire