2019 s’achève.
Avec ce billet, je termine le triptyque « Empreinte – Empreintes et Traces – Empreinte ».
Alors, il sera l’heure de m’envoler à nouveau pour passer la frontière et sauter vers 2020.
L’avenir est totalement inconnu, tout à fait imprévisible.
Il est certainement tout tracé en fonction des pas qui le précédent.
Traces et passages racontent le mouvement, la danse que la vie mène.
A mes yeux, l’empreinte est moins palpable souvent, elle apporte un enseignement, un appui, un point fixe qui permet de chercher plus loin.
(Et oui, je suis allée regarder fouiller autant dans la lexicographie que dans l’étymologie avant de trop m’avancer)
Désormais, depuis le début de l’année qui s’achève et dans « l’ordre des choses » de la lignée familiale, je suis la prochaine sur la liste des départs vers l’infini.
Il en va ainsi lorsque « papa-maman » ont abandonné leur présence terrestre.
L’imprévu peut jouer des tours, l’imprévu est ce qu’il est : il faut le considérer mais il est impossible à prévoir!
De mes parents, il reste des traces et des empreintes, un héritage pourrait-on affirmer.
Avec l’héritage en argent comptant, j’ai acquis un appartement et je suis en train de le transformer en nid à ma mesure, juste et précisément à « ma mesure », à mon seul goût, à mes sens uniques, sans partage. Pas à pas, à coups de scie, de marteau et de chèques, je l’ajuste à mon être bien.
Dans le même temps, je libère l’espace de la maison (celle du fond de l’impasse) d’une multitude de traces que les enfants n’auront pas la charge d’effacer : ces accumulations d’objets qui n’ont pas d’autre sens que la consommation reposant sur le goût pour la possession inculqué de manière transgénérationnelle.
Il y aurait une petite chanson humaine qui dirait :
« J’ai donc je suis.
J’abandonne, donc je m’estompe
Je laisse donc je disparais. »
Et alors… qu’est donc l’empreinte?
J’ai hâte de vivre, de danser la suite, plus légère que jamais.
Joyeusement présente,
Absente sans malice,
Définitivement joueuse.
Empreinte (2)
Laisser un commentaire