Les photographies anciennes sont comme autant de mystères quand personne n’est là pour en proposer une légende.
Il y a bien longtemps, lorsque venait l’hiver, « sortir les photos » agissait comme une espèce de jocker posé par ma mère. Alors que le froid nous confinait à l’intérieur, il fallait bien tenter de surmonter l’infinie lenteur des jours gris.
Toutes les photographies qui défilaient alors sont restées imprimées dans ma mémoire et je sais ce qu’elles avaient à raconter.
Pour les autres, celles qui ont été récupérées dans les tiroirs des grands-mères… C’est une toute autre histoire !
Les albums, les boites remplies, les piles de « plaques lumière » récupérées constituent un stock de souvenirs parfois difficile à exploiter.
Certaines photographies sont annotées, la plupart sont totalement silencieuses.
Alors, il faut chercher les ressemblances, identifier les lieux, évaluer les dates et les attribuer sans jamais être tout à fait certaine d’avoir trouvé « la bonne réponse ».
C’est un jeu sans fin!