Afin de rédiger le préambule d’un prochain discours, j’ai ouvert la foire aux questions.
Comme d’habitude, en guise de réponse je collecte des dizaines de questions, en provenance directe du profond de mes réflexions bien rangées.
Incapable de communiquer au sujet d’une recette singulière, incapable d’aucun jugement qui définirait un mieux, voire un moins pire, c’est toujours une émotion que je souhaite partager.
Une émotion capable de déclencher un processus interne assez notable pour enclencher un questionnement, une émotion qui invite des réponses mouvantes au fil du temps, une émotion qui ouvre sur d’autres émotions.
Il est possible de s’émerveiller devant un arc en ciel sans jamais s’inquiéter du fait qu’il demeure insaisissable.
Ce matin, par « hasard », des coloriages sont tombés de leur pochette.
Ils étaient arrivés par la poste, il y a longtemps. Ils arrivaient de partout, oeuvres de personnes de tout âge et de toutes conditions.
Ils racontent des passages de vies, universels, de toutes les couleurs.
C’est un « hasard » qui tombe à la bonne heure!