Décrit par William Hudson en 1762
L‘Ophrys abeille est un petit bijou qu’il est toujours plaisant de croiser.
Super attirante avec son aspect de bourdon, cette petite orchidée est cependant capable de se débrouiller seule (autogamie) en conséquence, elle prospère allègrement quand elle trouve un sol propice.
En pleine saison certaines prairies sont tellement bien pourvues qu’il faut vraiment bien regarder où poser les pas afin de ne point en écraser.
Connue depuis fort longtemps, il est facile de trouver des descriptions détaillée sur les gravures anciennes.
Dans le département, elle commence à s’épanouir vers mi-mai pour arriver à son apogée vers mi-juin.
Ah l’ophrys apifera ! une des premières que j’ai trouvées ici, au premier confinement … j’avais repéré les pieds d’orchidées, mais les tondeuses municipales les rasait systèmatiquement. Là je les voyais enfin en fleurs !
elles sont par « plaques » ici. Mais pas partout, en fait on en trouve peu je trouve.
Dans la grande compétition pour la vie, les orchidées ne sont peut-être pas les mieux placée au milieu des milliers des autres espèces, mais mon optimisme naturel se conforte en remarquant qu’elles reprennent de la vigueur dès que le fauchage devient adapté. Le long de la route que j’emprunte pour aller voir l’océan, A.pyramidilis et O.apifera prolifèrent sur la zone qui leur plait. Ces jours-ci le groupe d’A.pyramidalis qui s’est érigé juste devant le gros radar me fait sourire à chaque passage.