Sept ans plus tard

 

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Au coeur de l’été, je serai dans la belle province d’Estrie
Sept ans plus tard.

J’y suis conviée pour conter, raconter
Quoi exactement?
L’avenir seul le sait
Il me faudra comprendre l’attente
Et saisir de quoi la combler.

Sept ans.

Là-bas, dans l’attente d’hier, avait germée l’idée d’un livre.
Deux avaient été mis au monde l’année suivante.
Je me demande ce que je vais trouver là-bas.
Peut-être l’idée un tissage?

Un tissage « artistique » qui mettrait en valeur chacun des fils que j’ai déjà en stock ?

Il faudra attendre l’hiver pour que tout repose et se pose et se dépose… Peut-être !

6 réflexions sur « Sept ans plus tard »

  1. Fred

    Un nouveau billet, enfin ! Mais une digression, pas de réponse sur les émotions… la prochaine fois peut-être ? 😉

    Dans l’attente… sereine pour une fois ! 😀

  2. joelle

    Merci pour ces lignes.
    Elles viennent ciseler l’écho de celles d’un ami avec qui nous avons beaucoup discuté en privé (le billet http://www.passagedevies.com/2014/03/les-sens-de-letre-11/ étant un des reflets de nos conversations au sujet de l’immobilité et du mouvement).
    Merci pour la question, je sens déjà poindre les prémices (dans le cas présent, je parle bien de prémices et non de prémisses) d’un nouveau billet 🙂
    J’aime cette idée car l’écriture me taquine en ce moment 😉

    A bientôt Christian

  3. Christian

    l’écoulement du temps, une journée au soleil, entre la mer et le sable… l’image du blog et de ces messages qui me revient. Une lecture très rapide de ces textes laissés sur le bord de l’écran et l’envie de laisser quelques lignes. Je me glisse alors sur cette page qui semble être la dernière déposée.

    C’est étonnant, cette lecture rapide me renvoit à un mot : mouvement. Malgré ces photos, ces descriptions de position de corps, c’est le mouvement qui revient sans cesse.
    Toutes ces lignes me ramènent à des souvenirs de lectures aussi.
    L’une d’elle me convie au pages photocopiées d’un ouvrage expliquant de quelles façons certaines postures induisent un grand mouvement intérieur. Felicitas Goodman reproduisait ces formes corporelles et cherchait à s’ouvrir à l’infini. Il y a énormément de mouvement dans corps arrêté, mais, sans se douter, n’avait elle pas cherché le dérapage souhaité par la fin de l’histoire ?
    J’ai vu beaucoup de gens reproduire des postures spéciales, mais, … Rien ne les habitait à part cette volonté de faire, de faire la même chose qu’ils avaient vu et qui semblait être la voie.
    Le début de l’histoire c’est peut être un mouvement fou, un mouvement incroyablement spectaculaire qui permet « La Posture », celle qui est figée et qui plonge celui qui la vit dans un tourbillon incessant du vide et du bonheur qu’il provoque.
    Cette après midi, les enfants tournoyaient sur la plage… un jeu rigolo comme tout qu’ils provoquent dès qu’ils le peuvent. L’avion ils appellent ça… On tourne le plus vite possible et tout d’un coup il se passe quelque chose d’étrange. Mais la posture est donnée, figée si nous la prenons en photo. La photo ne nous permet juste de voir une infime partie de la forme.
    Le texte provoque en lui même une question… ne connaissant absolument pas les joies du Yoga, je me permets de la poser umblement :
    Qu’elle serait la forme mouvementée qui précède la forme fixe du yoga ?

    A bientôt Joelle

  4. joelle

    Considérer les liens subtils qui se tissent reste magnifiquement fascinant.
    🙂
    Et voilà comment je prépare, revis, revois, visite afin de re-visiter. Quelle aventure sans fin que celle de la vie!

  5. Sophie

    Qu’est-ce qui m’amène ici justement ce soir, alors que je n’étais plus passée depuis longtemps ?
    Je me souviens
    Sept ans déjà…

    Bon voyage 🙂

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