Dolce Subito

Déesse 10

Si je devais parler de la semaine qui vient de passer, je dirais qu’elle fut cousue de ces petits riens qui tissent l’invisible en toile extra-ordinaire.

Plongée dans diverses lectures, je n’ai guère écrit.

Hier, j’ai refermé la dernière page de l’histoire de Soledad après avoir lu, de nouveau, la première… J’avais sans doute besoin d’en soupeser les ombres et les lumières. Ces alternances, sombres et vives, claires et mates, qui patiemment entremêlées dessinent au fil du temps la broderie de chaque vie.

Enfin, je suis revenue à mes textes en construction. Je suis « tombée » sur un brouillon daté de l’année dernière, il esquissait des considérations qui font l’actualité d’aujourd’hui.

 

« Haussant imperceptiblement les épaules, Lorie Letrejen se contenta de lancer un salut enjoué pour ne pas contrarier l’inconnu. Elle avança dans la petite allée qui menait vers son portail. Tandis qu’elle se penchait, fouillant le sac fleuri à la recherche de sa clé, elle ne pu s’empêcher de regarder en arrière. L’impasse était vide. »